Il paraît qu'être trop souvent entre quatre murs nous rend anxieux d'être ailleurs. Comme s'il fallait accomplir plus grand pour être digne des feux de joie, des forêts anciennes et des jeunes pousses. Qu'il fallait avoir mérité d'être dehors, libre, la peau au vent, nu dans l'eau, les bras sous la protection de nos grands arbres, les orteils en limace et les idées en corneille; comme si naître n'était pas suffisant. Comme si tourner la poignée n'était pas un droit vital.
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