Tel le triomphe de Prométhée qui arrache le feu aux divinités de l’Olympe, le recueil « s’incipit » sur la parole libérée, le feu vert donné, la langue déliée, le verbe désenchaîné, le passage cédé à la poésie.Bity GAYE KEBE sème l’espoir, l’abondance, développe la résilience, incarne la muse, hante le lecteur nostalgique qui se retrouve dans la prodigalité affective de sa poésie. Elle génère la poésie et les mots, fait le texte, est le texte. Même si elle demande de ne point l’y chercher, elle autorise son alter ego, son « binôme en poésie», à la tautologie du « texte tissé » ; pléonasme recherché, pour exprimer l’intensité sémantique d’un texte qui valide l’intertextualité.En trente jours et trente nuits de poésie sexagésimale, la « Bity de Delphe » dit les mots, luit et reluit, de mille feux, les points bien poséssur les « i » de son fil qui tisse, mais qui dit «i » sourit.Elle tisse une laine métisse mais lisse qui glisse dans le dédale de nos âmes et à la lumière du fil d'Ariane, nous délivre des démons de Minos et de Pasiphaé.
Votre image doit être en .jpg ou .png et avoir une taille minimum requise est de 1 Ko et jusqu’à un maximum de 600 Ko