Entre sauvagerie et domestication, réalisme magique et prosaïsme, les poèmes réunis dans ce numéro d’Estuaire multiplient les couches sémantiques des relations entre les humain.es et les bêtes qui habitent nos demeures. Les animaux, ça bouge, ça grouille, ça crapahute : dans les lieux physiques comme dans les lieux métaphoriques, les mouvements sont continus. L’espace de revue n’y fait pas exception. Le poème, laboratoire littéraire, nous est ainsi apparu comme un lieu idéal pour explorer les limites et les virtualités de nos affections pour ces animaux de maison, une affection qui met aussi en lumière nos propres manquements et les failles dans notre solidarité envers un vivant qui dépasse les murs de notre logis.
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