Un recueil sur le dénuement et la limpidité de la lumière, de la vie, de notre finalité.
La soif de la soie est un recueil sur le chemin qui prend fin, sur l’arrivée à quelque chose de mieux, après l’attente et le courage de la lutte, et passant vers de plus blancs rivages, quitter peut-être, éventuellement ce monde, en laissant tout derrière, en héritage.
Lumière de la soie, de la voile, pour la grande traversée ; soie, comme dans l’alcôve ou le revêtement de la momie, soie du ver ou de l’araignée -ces draps où l’on peut se vautrer pour se lover enfin, après un long combat…
Ce poème est aussi et surtout un hymne peut-être encore plus à ce qui nous attend tout en haut, après la grande odyssée.
Il ne fait aucun doute que le plus grand réconfort parmi ces draps de lumière est de pouvoir s’étendre enfin et guérir de ses plaies, même si cette soie constitue notre dernier repos, ou premier commencement.
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