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Écrivain, poète, performeur, historien, anthropologue et commissaire en arts visuels, Louis-Karl Picard-Sioui refuse les catégorisations et se définit avant tout comme un créateur. Membre du clan du Loup du peuple wendat, il a grandi à Wendake et y habite toujours. Son premier livre, Yawendara et la forêt des Têtes-Coupées (Le Loup de gouttière, 2005), a été finaliste au prix Salon international du livre de Québec / Ville de Québec en 2006, catégorie livre jeunesse. Sa poésie a été scandée un peu partout au pays et outre-mer, présentée dans des expositions et publiée dans différents recueils, dont Au pied de mon orgueil(Mémoire d’encrier, 2011), De la paix en jachère (Éditions Hannenorak, 2012) et Les grandes absences (Mémoire d’encrier, 2013). En 2020, son recueil de poèmes Les visages de la terre (Éditions Hannenorak, 2019) a été finaliste au Prix littéraires du Gouverneur général, catégorie poésie. L’auteur publie aussi plusieurs textes dans des revues et des collectifs, dont Amun (Stanké, 2016), Les bruits du monde (Mémoire d’encrier, 2012) et Wapke (Stanké, 2021).
En 2017, Picard-Sioui publie son premier recueil de nouvelles, Chroniques de Kitchike : la grande débarque (Éditions Hannenorak), où il développe un univers cinglant faisant écho aux réalités des Autochtones dans les réserves du sud du Québec. Plusieurs projets en découlent, dont le spectacle littéraire Bienvenue à Kitchike (Éditions Hannenorak, 2018), la pièce de théâtre L’enclos de Wabush(Ondinnok / Nouveau théâtre expérimental, 2021-2022) ainsi que le roman Éveil à Kitchike : la saignée des possibles (Éditions Hannenorak, 2022).
Dans ses écrits, Louis-Karl Picard-Sioui oscille entre le souhait de partager la sagesse et les valeurs de ses ancêtres, le besoin d’exprimer son individualité et la nécessité de lutter contre l’étau colonial.