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Depuis 2010, Annie Trudel a occupé des postes qui lui ont permis d’être aux premières loges de la lutte à la corruption au Québec.
Au sein de l’Unité anticollusion d’abord, elle agit à titre d’agent de renseignement et contribue à la rédaction du rapport produit par l’équipe qui a contribué à la mise sur pied de la Commission Charbonneau.
Par la suite, elle a assisté à la création de l’Unité permanente anticorruption, où elle a continué à évoluer à titre d’agent de renseignements.
En juin 2012, Annie Trudel a été appelé à partager son expertise en témoignant à la Commission Charbonneau (CEIC – Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction).
Une fois son mandat à l’UPAC terminé, elle a participé à la naissance de l’unité d’enquête du SVPM, l’Escouade de la protection de la Ville de Montréal (EPIM), de même que sa fusion avec l’UPAC. Elle s’est donc penchée strictement sur les dossiers municipaux pendant la durée de son mandat d’un an, pour ensuite retourner évoluer dans le giron provincial.
De fait, en juillet 2014, elle entreprend un nouveau mandat aux côtés de Robert Poëti, au ministère des transports. À titre de conseillère du ministre des Transports, elle a l’occasion d’observer de près la dynamique qui sous-tend les relations entre les hauts gestionnaires et le personnel politique du ministère des Transports. Elle est en mesure d’observer comment l’éthique et la bonne gouvernance sont fragilisés.
En 2016, sa lettre de démission fait l’effet d’une bombe à l’Assemblée nationale et dans les médias. Elle est alors appelée à témoigner en commission parlementaire, et devient bien malgré elle lanceuse d’alerte.
En 2017, Annie réalise qu’au-delà des luttes intestines qui ont été exposées publiquement, il existe des pistes de réflexion que pourrait emprunter l’anticorruption pour, enfin, atteindre véritablement ses objectifs. La seule norme reconnue internationalement en matière de lutte à la corruption, ISO 37001 se présente comme une lueur d’espoir permettant de mieux affronter les enjeux éthiques au sein des organisations.